Poéslam : élections

Profitons des élections municipales pour relancer ce message qui semble toujours autant d’actualité… Et voilà, pris en flagrant délit de montée à la tribune !

Mon Poéslam sur les élections, après une petite captation vidéo, en plein montage, prêt à se mettre en clip pour vous servir !

Presentation Poeslam

Sur Youtube : http://youtu.be/adEYjyuH0HA

(Pour celles et ceux qui suivent les différentes étapes du montage, bonne nouvelle : le poème est enfin en entier ! )

Texte et montage réalisés par Romain Breton.

L’Electeur de Schrödinger

« Chef, chef, nous avons regardé dans la boite et le citoyen est déjà décédé.
– Il doit bien nous rester un échantillon pour les besoins du carottage.
– Du sondage, chef, pour les besoins du sondage…
– Ha oui, c’est vrai ; je me demande pourquoi je lapsus toujours. »

 

L’électeur de Schrödinger.

          Exploitons les miettes passées au travers du tamis médiatique, et déterrons cette petite pépite logique à l’éclat aguicheur…
A une époque où il fait bon de s’arrêter un instant pour voir le progrès continu, ouvrons une pochette surprise sur la politique d’aujourd’hui, où tout bon expert scientifique s’est vu démonstrativement rassuré quant au perçant de la perspicacité des discours – quelqu’un a-t-il une courbe pour la soutenir, quant à l’affûtage de la rigueur intellectuelle de l’entourage qui les prépare – quelqu’un a-t-il une deuxième courbe pour la mettre en perspective, et, pour en revenir à ce qui compte c’est-à-dire ce qui tombe dans nos poches, au risque de le voir diviser par un dans un monde où la croissance est un équilibre.
Non, non, ne parlons pas encore de la multiplication, elle intensive, du prix de l’essence et des produits alimentaires, ou celle, elle poussive, des salaires, où toute bonne manifestation, à visée écologique sous-jacente bien entendue, s’accompagne de flambées de pneus aux volutes médiatisées…
L’électeur de Schrödinger donc, ou l’expérience de pensée d’une mise en boite de l’électeur lambda duquel on attendra la réponse non moins lambda – quelqu’un prépare-t-il un grenelle, à une question dont le politique attendra la réponse pour la promulguer, si possible conforme à celle qu’il lui aura martelé, et sinon elle passera aux oubliettes des non-subventionnées.

Dérèglement climatique : Alerte ou laissons couler ?

Prenons l’article de www.techno-science.net du 09 juillet 2012 en référence : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10585 : Une étude prédit un effondrement planétaire irréversible imminent.

Deux poids, deux mesures… non, un poids, deux mesures : tout dépend de la gravité qui veut bien lui être accordée.

Deux poids de mesure pour cette même masse d’informations.

Tentons un rapprochement rafraîchissant en ces heures de grosse chaleur avec l’article de Marielle Court du Figaro du 20 juillet 20 12 quant à l’iceberg qui s’est détaché du glacier Petermann :  http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/07/20/01029-20120720ARTFIG00276-un-iceberg-geant-se-detache-d-un-glacier-du-groenland.php, et cette phrase non moins rafraîchissante dont elle est extraite : « C’est comme un glaçon dans un verre d’eau : il ne déborde pas lorsque le glaçon fond. »

L’eau étant le seul élément qui occupe davantage de volume à température négative qu’à température ambiante, nous pourrions même arguer que nous gagnerions de la place en surface, et, sans pousser Archimède dans les orties, s’il est vrai que l’iceberg n’était pas rattaché à la terre ferme, que le niveau de l’eau en resterait inchangé.

Mais si le glaçon était sur le plateau et la coupe presque pleine, il se peut bien qu’elle déborde et qu’il ne nous reste qu’à surfer sur l’opercule, en espérant trouver un scientifique qui nous démontre dans les années à venir que la Terre est bien plate et le trop plein évacué dans l’espace. Sinon, il faudra avoir mis vos gâteaux apéro bien à l’abri pour qu’ils restent mangeables.