L’Electeur de Schrödinger

« Chef, chef, nous avons regardé dans la boite et le citoyen est déjà décédé.
– Il doit bien nous rester un échantillon pour les besoins du carottage.
– Du sondage, chef, pour les besoins du sondage…
– Ha oui, c’est vrai ; je me demande pourquoi je lapsus toujours. »

 

L’électeur de Schrödinger.

          Exploitons les miettes passées au travers du tamis médiatique, et déterrons cette petite pépite logique à l’éclat aguicheur…
A une époque où il fait bon de s’arrêter un instant pour voir le progrès continu, ouvrons une pochette surprise sur la politique d’aujourd’hui, où tout bon expert scientifique s’est vu démonstrativement rassuré quant au perçant de la perspicacité des discours – quelqu’un a-t-il une courbe pour la soutenir, quant à l’affûtage de la rigueur intellectuelle de l’entourage qui les prépare – quelqu’un a-t-il une deuxième courbe pour la mettre en perspective, et, pour en revenir à ce qui compte c’est-à-dire ce qui tombe dans nos poches, au risque de le voir diviser par un dans un monde où la croissance est un équilibre.
Non, non, ne parlons pas encore de la multiplication, elle intensive, du prix de l’essence et des produits alimentaires, ou celle, elle poussive, des salaires, où toute bonne manifestation, à visée écologique sous-jacente bien entendue, s’accompagne de flambées de pneus aux volutes médiatisées…
L’électeur de Schrödinger donc, ou l’expérience de pensée d’une mise en boite de l’électeur lambda duquel on attendra la réponse non moins lambda – quelqu’un prépare-t-il un grenelle, à une question dont le politique attendra la réponse pour la promulguer, si possible conforme à celle qu’il lui aura martelé, et sinon elle passera aux oubliettes des non-subventionnées.

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